Trois temps forts

Structure opérationnelle

Taille de l’École de l’Imagerie : lorsqu’une petite École de l’Imagerie s’est implantée sur le site et que la demande augmente, l’École de l’Imagerie atteint la limite de la structure du bâtiment. À ce moment-là, des questions se posent inévitablement : l’École de l’Imagerie souhaite-t-elle déménager dans un bâtiment plus grand ou reste-t-elle à petite échelle ?

La petite École de l’Imagerie de Saint-Gall a élaboré le concept de l’École de l’Imagerie volante afin de se rendre moins dépendante d’un emplacement fixe et des coûts de location croissants qui y sont liés. L’idée est que l’École de l’Imagerie n’est pas liée à un site, mais qu’elle dispose d’un stock de matériel et d’idées (appelés « boîtes thématiques ») qui sont apportés par les enseignants dans les différents sites, les différents espaces et y servent à la transmission. Ce concept est né d’une situation d’urgence. La coopération avec différentes institutions est au cœur de ce concept et des centres didactiques régionaux doivent être créés à différents endroits.

Les questions relatives à la structure de l’École de l’Imagerie sont également abordées ; la structure de l’association présente de nombreux avantages. La subdivision des domaines d’activités opérationnelles et stratégiques au sein d’une direction d’École de l’Imagerie est un avantage ; il est difficile de faire les deux en même temps.

Le K’Werk de Zurich a formulé de nouveaux statuts et les a fait soigneusement examiner par des spécialistes ; il les met volontiers à la disposition d’autres École de l’Imagerie.

Les conditions d’emploi sont également discutées : emploi fixe avec un salaire sur la base d’un contrat vs. formateurs qui travaillent en tant que prestataires indépendants et émettent une facture. Beaucoup ont un emploi fixe, certains ont les deux.

Finances, mise en réseau et communication

Finances

Réactions positives à l’atelier sur les finances organisé par la CEIS.

Différents thèmes relatifs au financement sont abordés et discutés. La structure associative d’une École de l’Imagerie pour être exonérée d’impôts (organisée en deux associations : association de soutien (sans revenus) et l’École de l’Imagerie en tant qu’association (qui génère des revenus).

Le thème du revenu exonéré d’impôt est également discuté. Il existe différentes possibilités d’être exonéré d’impôts. Les bénévoles, les associations à but non lucratif ou les associations qui ne génèrent pas suffisamment de revenus sont exonérées d’impôts.

Les différences entre la situation financière à la campagne et en ville sont soulignées. L’École de l’Imagerie de Buchs est désormais bien placée à cet égard et souhaiterait partager les valeurs empiriques avec d’autres Écoles de l’Imagerie (à la campagne).

 Mise en réseau et communication

Le travail relationnel avec les politiciens, les autorités et le canton est extrêmement important. S’adresser à ces personnes occupant des positions centrales et entretenir ces contacts peut aider à renforcer l’ancrage d’une École de l’Imagerie dans son lieu d’implantation.

Ce travail est aussi une tâche de la CEIS qui, en tant qu’association faîtière, sert d’instrument de mise en réseau. Il est bien sûr aussi avantageux que les différentes Écoles de l’Imagerie soient bien interconnectées dans leurs cantons respectifs et qu’elles entretiennent des contacts avec les autorités locales, les politiciens et les offices, afin d’ancrer dans les mentalités le fait que de telles Écoles de l’Imagerie existent dans le canton.

Exemple du Tessin : i2a se trouve dans la Villa Saroli, mise à disposition par le canton (ils sont exemptés de loyer). Les coopérations contribuent également à renforcer le réseau.