L'école volante comme concept (pour la création d'Écoles de l'Imagerie en Suisse romande)

Un lieu non fixe cela demande beaucoup d'organisation, notamment en termes de question du matériel. De plus, les enfants peuvent avoir plus de mal à s'identifier à un lieu qui n'est pas fixe.

Une bonne solution consiste à travailler avec des organisations partenaires, les coopérations étant utiles pour le processus (éventuellement aussi pour le financement ou la mise en place). Un exemple bien établi est le Spielmobil à Bâle-Ville, une offre socioculturelle accessible à tous avec un camion contenant tout le matériel nécessaire.

Un autre exemple est le Bilderwagen à Bâle, un projet interculturel en collaboration avec des maisons de jeunes à Bâle-Ville. Cependant, ce projet nécessite énormément de travail préparatoire et sa mise en œuvre est imprévisible. Les fondations ne financent généralement ce type de projets que pendant la phase de démarrage.

Exemple: espaces satellites en dehors du site fixe; la valeur ajoutée de tels projets réside dans le travail dans différents quartiers; le K'Werk Basel a mené au semestre dernier un projet en collaboration avec la Tagesstruktur, qui a été réalisé avec des jeunes.

Autres thèmes abordés

Attirer de nouveaux jeunes dans les écoles de l'Imagérie:

Idées de K'Werk Zurich: canal Instagram et distribution de flyers dans les bibliothèques, bibliothèques comme partenaires de coopération. Les jeunes s'intéressent aux offres techniques (valeur expérientielle) ou au dessin et à la peinture. Les jeunes ont une vie bien remplie et sont souvent impliqués dans diverses activités en dehors de l'école (musique, sport, etc.).

I2a : nous avons proposé un atelier cinéma («Film in der Stadt») qui a suscité un vif intérêt. Le thème était formulé de manière générale et les jeunes ont tout élaboré eux-mêmes (avec le soutien des enseignants), du storyboard au montage. Les enfants sont généralement plus faciles à motiver que les jeunes.

Différentes priorités dans les écoles de l'imagerie: projets multigénérationnels, journées familiales, personnes issues de l'immigration ou sans-papiers, formations continues et contenus et défis qui en découlent.

Le Kuka a élaboré divers projets avec différents groupes sociaux (ce qui demande beaucoup d'engagement, tant sur le plan administratif que sur celui du contenu et de la planification): les journées familiales fonctionnent très bien, les parents retiennent les contenus et sont très reconnaissants de cette expérience; un projet multigénérationnel avec Pro Senectute a été proposé, ainsi que des formations continues régulières pour les enseignants. Le Kuka a également mené un projet avec six familles sans-papiers, qui a très bien fonctionné.