nous créons
La création est notre cœur de compétence : nous créons des espaces de rencontre et des projets pour la communication interne et externe et donnons un aperçu de l’activité des Écoles de l’Imagerie.
Jour fixe novembre
Troisième rencontre
Le «Jour fixe» est une rencontre informelle avec un échange personnel étroit, planifiée conjointement avec les directeurs d'école et qui se déroule sous forme numérique. Comme les écoles de l'imagerie sont actives dans différentes régions de Suisse, cela augmente les possibilités de participation. Les thèmes abordés peuvent également être approfondis dans d'autres formats d'échange tels que des retraites/réunions de réseau ou encore dans le cadre d'offres de formation continue.

Écoles primaires et Écoles de l'Imagerie: quelles sont les différences?
Le «Jour fixe» a lieu environ tous les deux mois et est porté par la CEIS. Les non-membres sont cordialement invités à participer à la réunion Zoom. Lors de ce Jour fixe, il s’agira d’examiner dans quelle mesure l’offre des Écoles de l’Imagerie se distingue de celle des écoles primaires et quelle est sa valeur ajoutée. Il n’est pas rare que nous soyons confrontés à l’argument selon lequel les besoins en matière de formation en arts plastiques sont déjà couverts par l’école primaire. Mais où se situent réellement les différences? Dans les conditions-cadres? Dans la pratique pédagogique? Dans l’atmosphère de travail? Quels sont les points forts des Écoles de l’Imagerie? Sont invités à cette rencontre d’échange les directeurs et directrices des Écoles de l’Imagerie, les enseignants et enseignantes des Écoles de l’Imagerie ainsi que les personnes externes intéressées.
À l'école de l'imagerie, les enfants qui le souhaitent disposent de l'espace et du temps nécessaires pour mener à bien divers projets créatifs avec un plaisir intrinsèque. Les questions disciplinaires sont reléguées au second plan, il n'y a pas de système d'évaluation et le travail est souvent axé sur le processus et non sur le produit. Les enfants et les adolescents apprennent et créent sans pression, avec une motivation intrinsèque, parce que cela leur procure du plaisir.
Les écoles de l'imagerie sont des espaces de liberté et ces espaces spécifiques, spécialement aménagés, sont importants. Le cadre est libre et les salles sont idéalement moins «scolaires»: ce sont des espaces spécialement conçus pour les enfants. Dans certains cours, les enfants ont beaucoup de liberté de mouvement, ils ont également lieu à l'extérieur, par exemple dans la forêt; la pédagogie par la nature offre un contrepoids au numérique.
Dans les écoles d'art, les groupes sont plus petits (environ 10 enfants, adolescents), ce qui permet peut-être de créer plus de proximité et de confiance au sein du champ de développement créatif, car le travail relationnel se fait en petits groupes. Il y a ainsi plus d'espace pour un accompagnement individuel et une immersion sensorielle dans une grande variété de matériaux et de techniques.
Dans les ateliers, le travail sur des projets permet de créer une atmosphère de travail intense et il existe de nombreuses possibilités de coopération avec des institutions (musées, ateliers d'artistes, ateliers, institutions sociales, etc.).
Les écoles de l'imagerie emploient des artistes, des architectes, des dessinateurs de bandes dessinées, des designers, etc. issus de la pratique, qui apportent beaucoup d'enthousiasme pour leur propre métier.
Certains enfants fréquentent les écoles de l'imagerie pendant très longtemps et finissent parfois par accompagner et assister les plus jeunes. Les écoles de l'imagerie sont des lieux d'identification extrascolaires pour les enfants.